Dans un entretien à France Bleu du 14 avril dernier, E. Macron a déclaré vouloir réformer le système centralisé de mutation des professeurs du second degré. Son fonctionnement actuel est jugé trop centralisé et géré d'en haut d'après le président candidat. Il souhaiterai « orienter des parcours de manière méritocratique et nationale » dont les candidats à mutation « partageraient le projet pédagogique » des établissements demandés.
On reste dubitatif sur le concept de méritocratie appliqué au système des mutations des personnels dans l'éducation. Il faudrait donc faire preuve de « mérite » pour obtenir l'établissement scolaire de son choix ? Et comment définir et mesurer le « mérite » d'un professeur ? Sûrement pas au taux mirobolant de réussite aux examens ! En suivant cette démarche, doit-on en déduire que le professeur non méritant serait puni en étant envoyé en REP+++ ?
Le finaliste du second tour de la présidentielle a également rappelé sur France Info le 15 avril vouloir mettre plus de moyens dans les classes de 6ème et de seconde avec moins d'élèves dans les établissements difficiles et avec des professeurs référents. Enfin, une bonne mesure ! Mais il faudrait l'étendre à tous les collèges et lycées tant le niveau des élèves entrant en 6ème et en seconde est de plus en plus disparate. Comment assurer un suivi un tant soit peu sérieux de tous les élèves dans des classes de seconde à plus de 30 élèves ?
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